Jeannette, la triste insignifiance de l’être.

Bon, pour une fois, de la légèreté. Du vent. Et rien d'autre. C'est du moins ce que l'on ressent quand l'on écoute certaines figures notoires de la déliquescence morale, politique et culturelle de la France contemporaine.

En tout cas cela ne peut pas être autrement du moment que l'on parle de Jeannette Bougrab dont le nom est, certes à lui seul, un vaste programme. Seulement, en réalité, elle n'est ni Jeannette, ni Bougrab. Elle est restée en effet entre les deux. Ni de là-bas, ni d'ici, en somme. Ni petite fille, ni femme accomplie, non plus. Ni Noire, ni Blanche par ailleurs. C'est le ni-ni poussé à son paroxysme.

Elle est cependant une figure de prou du néo-conservatisme français, convaincue et obtuse. Une de ces rares beurettes qui ont eu le malheur de téter la haine du Musulman de ses sources intarissables, celles-là mêmes qu'offre généreusement l’École néo-conservatrice française, l'une des plus extrémistes et plus jusqu’au-boutistes.

Cette même École qui a fait énormément de dégâts dans la Société française, braquant la République et ses valeurs contre les Musulmans français avant que, par exemple, le détournement du journal satirique Charly Hebdo se termine par un drame retentissant duquel la France n'est pas encore remise, loin de là. .

Et ces manipulateurs hors pairs sont assez malins pour comprendre toute l’utilité du décervellement des tels êtres qui, aussitôt embrigadés et entraînés, servaient de redoutables armes destructrices comme toute prise de guerre.

Et c'est ainsi que l'on voit la Jeanette prendre régulièrement d'assaut les pays de « la Charia et de la barbarie islamique », offrant ainsi un confort idéologique de taille indispensable à tous ces mystificateurs de valeurs humaines universelles.

Ceux-là mêmes qui sont aujourd’hui responsables de plus de quatre millions de morts sacrifiés sur l'autel de la vengeance de l’Amérique malicieusement dénommée « guerre contre le terrorisme ».

Quatre millions contre trois mille, en somme, si ce n'est pas chèrement payé, c'est que les vies humaines ne se valent pas.

Et que chaque américain vaut 1400 musulmans. Bien sur ces morts-ci ne comptent pas dans l'esprit de la Jeanette, ou plus précisément comptent pour du « beurre », cet Être qu'elle a fini par accepter et intérioriser qu'il n'a pas de valeur, fut-il innocent, fut-il femme ou enfant.

C'est ainsi, qu'elle enjambe avec beaucoup de légèreté tous ces morts et ces malheurs pour aller pleurer sur le cas de la jeune Maalala au Pakistan ou sur celui d'une petite fille au Yémen en rupture familiale, tout cela pour arriver en fin à son postulat de départ « l'islam oppresse la femme ».

En fait avoir pour fréquentation Patrick Buisson, Philippe Val et Gilles William-Goldanel, le triumvir hexagonal du racisme anti-arabe, du sionisme et de l’islamophobie, est à lui seul un aveu de malfaisance envers l'islam en général et les Musulmans français en particulier.

C'est surtout ce qui explique que l'on en voit pas dans ces petites martyres les fillettes palestiniennes massacrées par centaines tous les deux ans, et dont les Écoles, Collèges et Lycées sont systématiquement détruites par une armée criminelle commandée par des fascises génocidaires.

Puis qu'a t-elle dit aussi au sujet d'un demi million d'enfants irakiens morts suite à l'embargo meurtrier de ces amis néo-conservateurs américains, avec la complicité de leurs supports français ?

Sans parler de l’éclatement général de l'Irak que nous vivons aujourd’hui encore ses terribles conséquences avec leur lot de mort et de destruction et qui est le résultat direct de la haine crasse envers l'islam de ces mêmes néo-conservateurs.

En vérité, la Jeannette débarque dans un pays tel un corbeau annonciateur de la malédiction qui va venir, celle des drones américains qui massacreront sans distinction hommes, femmes et enfants. Elle justifie, explique le pourquoi du comment et fait le service après vente.

Rien d’étonnant donc de la voir aujourd’hui quitter la France après y avoir semé les graines de la haine et la discorde, annonçant ainsi de terribles lendemains pour les musulmans français.