Sur la bonne distribution des richesses en Mauritanie
La Mauritanie ne manque pas de ressources. On s’en rend compte aujourd’hui plus qu’en tout autre temps. On s’en rend compte, en effet, dans les chiffres avancés par les rapports des organismes économiques partenaires comme le Fonds monétaire international, ou dans ceux avancés par le Gouvernement mauritanien en la personne du Président lui-même durant sa dernière rencontre avec le peuple à Atar et finalement on s’en rend compte dans les réalisations et les projets entrepris.
Sur ce il n y a plus de doute possible sauf pour certains opposants endurcis cherchant éternellement des noises pour un régime qui ne leur concède plus une permissivité coupable et sans borne à la quelle ils se sont habitués auparavant. Et c’est justement grâce à l’absence de cette dangereuse permissivité que, par ailleurs, nos malles sont remplies. Cependant, il est vrai aussi que bon nombre des ménages mauritaniens peinent toujours à joindre les deux bouts et continuent de se plaindre légitimement de la vie chère dans le pays. Est-ce paradoxale, pour autant? La réponse est catégoriquement non! Et pour cause, ramasser les recettes c’est une chose. Les distribuer équitablement, c’en est une autre. En fait, toute la bonne gouvernance se terre dans cette dualité binaire entre ramasser et protéger les richesses d’une part et, de l’autre, distribuer et économiser. Autrement dit, la bonne santé financière d’un Etat doit se sentir par tout un chacun dans sa vie de tous les jours. La paix sociale en dépendra inexorablement.
Ainsi, l’exigence avec laquelle on défend les recettes du pays doit-être la même avec laquelle on octroi à chacun ce que lui revient de plein droit. Bien évidemment le processus, je le reconnais volontiers, est plus facile à dire qu’à faire. Seulement, la bonne gouvernance nous impose toujours de l’exécuter avec une minutie presque chirurgicale. Point de suture, après un autre.
Par exemple, commencer par améliorer ceux de qui dépend le bon fonctionnement de l’Etat. Comme les Agents Contractuels, les travailleurs non permanents ainsi que les fonctionnaires les moins lotis. Ensuite, ceux à qui la Nation doit reconnaissance et solidarité comme les anciens combattants, les retraités ainsi que les veuves et les orphelins des fonctionnaires de l’administrations, civils ou militaires. Finalement, passer aux plus démunis, ceux qui ne perçoivent aucun émolument pécuniaire de la part de l’Etat. Ceux-ci peuvent-être ménagés par un interventionnisme directe de l’État sur les prix des matières de premières nécessités et c’est, me semble-t-il, bien parti, même si ce n’est pas encore suffisamment généralisé.
En somme, l’élan ressenti positivement jusqu’à présent dans le prélèvement et la protection des fiances publiques doit-être suivi maintenant par un autre élan social et solidaire afin de permettre à chacun de mesurer dans sa vie quotidienne le chemin parcouru. Après tout, c’est uniquement pour cela que la collectivité fut-elle inventée.