L’armée mexicaine sonne le clairon …..mexicain

En général, je n’aime pas trop  la redondance.  Ni la répétition,  non plus. Mais que voulez-vous? C’est plus fort que moi. Je ne peut rester longtemps sans avoir les nouvelles de  mon escadrille préférée, la mexicaine évidemment.  Pourtant, une fin difficile du mois de Ramadan les a, peut-être, groggy. Mais, c’est promis  juste après le Ramadan, rien ne sera comme avant.  Les lignes, menacent-ils,  vont bouger.  Et cette fois, ils ne feront pas dans la subversion. Ils iront  tout droit à la Présidence.
 Même, assurent-ils, le clairon a déjà sonné. Un clairon, cela va sans dire,  mexicain lui  aussi. Il l’est tellement d’ailleurs que ses ordres transmis sont confus et contradictoires.  Quoi qu‘il en soit, notre armée latine passe à l’attaque. Et ses Généraux se sont mis d’accord sur l’essentielle ; à savoir une  hostilité pavlovienne au Président Aziz.  Qu’ils  espèrent voir déguerpir par tous le moyens ; légaux, ou pas, rien n’est à exclure du moment que le Président Aziz  s’en va. Certes, ils ont omis de nous dire vers quels cieux  il doit voguer  exactement. Peu importe, il est décrété par leur soin  étranger, autrement dit, non mauritanien et de ce fait il doit, impérativement,  quitter le territoire national et plus vite c’est mieux c’est. Il faut juste noter que, pour un étranger, il est drôlement renseigné sur nos secrets. Défense, armée, économie, il y en a même qui l’ont vu dans le bureau présidentiel, autant dire qu’il serait plus judicieux  de le laisser parmi nous pour ne pas renseigner nos ennemis sur nos failles.
Bref, blague à part, ce n’est pas sérieux tout cela. Et, qui que ce soit, un peuple mérite mieux. En tout cas, notre Opposition se doit maintenant d’être à la hauteur. Car, le Président Aziz a, lui, semble-t-il,  un projet sociopolitique pour la Mauritanie.  Et ce dernier se dessine de plus en plus  avec, notons-le,  beaucoup de clarté pour tous. Un projet qui alterne simplicité et efficacité autour de certains points essentiels. Ces points sont, d’abord,  sortir les griffes de l’Etat afin de défendre sa chasse gardée, autrement dit, ses lois, ses richesses ainsi que ses  attributs. Partager, ensuite, ces richesses et, surtout, se soucier de cette masse silencieuse appauvrie et  longtemps reléguée en simple figurine de plaisance dans un festin grossier rétribué par ses propres moyens.  
Et, Dieu m’est témoin, ce projet-ci, une fois exécuté avec autorité et détermination,  est justement  celui qu’il faut pour le pays. Et c’est pour cela que je m’y  reconnais pleinement  et je l’approuve, en somme,  totalement.