Fraude fiscale : saisir ou nationaliser!

Publié le par Cide

Les mauritaniens assistent,  depuis quelques jours, à des attaques en règles contre l’administration fiscale venant de certains  plumitifs  mercenaires plus habitués à servir le plus offrant que d‘éclairer l‘opinion publique, leur prétendue mission d’origine. 
Ces derniers, les yeux hagards et ventres pleins, ne rechignent devant rien. Même pas devant les constances d’un Etat digne de ce nom, garantie première  de  sa souveraineté et de sa pérennité.  
Et dans cette entreprise, ils sont prêts à s’allier avec tout, même avec  le diable en personne.
Y compris  ce  terrible diable du mensonge et de la  fraude fiscale,  vrai talon d’Achille de cette Mauritanie qui, pourtant, ne manque pas de ressources.
La dislocation d’une vieille Nation beaucoup plus ancienne que la notre, comme le Mali,   ne les alerte point sur la dangerosité de ce jeu macabre.
Ils oublient, cependant,  que le Peuple mauritanien connait ses usurpateurs de nom et d‘adresse. Il sait en effet qui a volé  quoi ? Quand, comment et avec qui? Et à ne pas en douter,  tout cela sera soldé au moment opportun. Si ce n’est  de la vie des coupables, il sera certainement de celle de leurs indignes héritiers. 

En attendant, les intéressés sont aujourd’hui  sommés  de  s’acquitter de tous les  droits du Peuple mauritanien. A commencer par ceux issus de l’imposition sur le travail et sur la fortune, notamment si celle-ci est outrancièrement  accumulée dans les conditions que chacun sait et sur lesquelles on y  reviendra avec certainement  plus d’insistance. 
Entre temps, le Peuple mauritanien renouvelle toute sa confiance à son administration  fiscale l’exhortant à aller de l’avant avec plus de persévérance et de détermination sans se soucier aucune mesure de tergiversations coupables de  ces mercenaires de pacotille,  politiques ou journaleux soient-ils.
Aussi, il met en garde les intéressés contre la dangerosité de toute tentative  de déstabilisation de l’Etat mauritanien et ce,  par n’importe quel biais fallacieux  : politique, économique ou autre. 

En fait, les pleurnicheries de ces milliardaires gâtés confortés  pour la première fois dans leur longue marche mercantile  à  l’Etat de droit  sont autant ridicules que nuisibles à leur propre intérêt.  Car ce que ces égaux froissés ne comprennent pas encore, c’est que derrière leur refus d’acquittement  se dessine deux options fatales. A savoir la saisie ou la nationalisation.  Et dans les deux cas,  la justice sera  faite, dans la mesure que le Peuple mauritanien récupèrera ce que lui revient de droit.




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