Dedew doit-être classé patrimoine national.

Publié le par Cide

Dans l’histoire des peuples il y a toujours eu des hommes qui se sont hissés  au plus haut niveau d’estime et de reconnaissance, personnifiant ainsi une  symbolique souvent complexe en la réduisant à  son plus simple expression. 
L’Etat c’est moi, aurait dit Luis XIV, tranchant de fait pour   sa faveur, et à juste raison,   une représentativité démesurée. 

Le Brésil a fait mieux en la matière. Répondant aux multiplies sollicitations extérieures qui visent Pelé, le gouvernement brésilien se réunira en toute urgence et prendra une décision on ne peut plus originale.
Il le déclara par décret gouvernemental Patrimoine national.

Nous y voila donc.  Il y a bien certains qui doivent-être déclarés patrimoines nationaux et traités comme tels.
En Mauritanie, le Cheikh Dedew est de ceux-là. L’homme  n’est plus à présenter, sauf peut-être en répétant une fois encore qu’il est, et pas que d’après mes  supputations,  le plus grand savant vivant de tout le monde islamique.
Mais au-delà de cet océan de savoir que, somme toute, on peut rencontrer  chez beaucoup d’autres notamment en Mauritanie ; l’homme brille étrangement par d’autres qualités.
Le Cheikh Dedew est, en effet, le premier de cette dimension, du moins depuis Ibn Taymiah, à mettre  fin radicalement à cette relation incestueuse longtemps entretenue entre le Sultan et les Erudits musulmans.
Relation qui, cela va sans dire, est la source première de la régression islamique, spécialement en droit et en justice et qui, jusqu’à nos jours, endeuille le monde de l’islam. Autant vous dire que Cheikh Dedew est l’Erudit par excellence de cette époque de réveil et de turbulence.
Certes, ses écrits dans cette voie-ci tardent pour le moment, mais, j’en suis certain, ils viendront abondamment pour conforter les Nations islamiques dans leur bon droit et ce, pour les siècles futurs.
Alors, ne nous laissons pas tromper pas la bonhomie et  l’humilité de l’homme, et comprenons-nous bien que l’on est, là,  devant un moment historique et un Erudit hors norme qui, au-delà  de sa géographie ou de son temps propres, marquera l’approche sociétale et islamique pour toujours. 
Raison de plus pour  bien saisir l’instant présent en s’inscrivant positivement dans la grande destinée de cet homme qui, du moins je l’espère, n’est qu’au début de sa marche.
C’est donc, d’abord,  à  l’Etat d’assurer pour le Cheikh Dedew l’estime et le respect qui vont avec sa personne, voyant en lui, même pragmatiquement,  son plus grand ambassadeur ou  sa meilleure  vitrine sur le monde extérieur. Et comme pour nos autres patrimoines nationaux, comme les ports, aéroports, ou  la société Snim, l’Etat doit lui garantir protection et sécurité.
Quant au peuple mauritanien, toutes obédiences confondues, chacun doit savoir qu’en s’adressant à cet Erudit, c’est à la Mauritanie tout-entière que l’on s’adresse. Respect et prudence s’imposent donc tout naturellement.
Car c’est de notre plus grand  patrimoine national qu’il s’agit, en somme.

Cide

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