Bloc-notes : Guerre au Mali.
La guerre au Mali est une question d’agenda. Les Socialistes Français en ont décidé ainsi. Ces derniers, réputés belliqueux, livrent régulièrement bataille à leur arrivée au pouvoir pour se donner en plus d’une bonne conscience une crédibilité au rabais à un discours qui ne l’est pas.
Elle se fera, donc, une nouvelle fois, à l’Afghane. Autrement dit, un bombardement rapide puis quelques miliciens sur terre qui, forcement, commettront des massacres de revanche avant qu’ils soient chassés une nouvelle fois par les locaux lassés de leur interminable exaction. Le reste est beaucoup moins prévisible. Car, comme l’eau, les armées déboulent vite, mais se retirent lentement. Et personne ne peut en pareille situation prévoir l’étendu des dégâts des…armées. Quoi qu’il en soit, la bande de Bamako n’est pas digne de confiance. Ni politiquement, ni militairement beaucoup moins moralement. Et le vrai problème réside dans l’incapacité de cette dernière à se projeter au-delà de ses casernes devenues de grands prisons à ciel ouvert pour tous les opposants à leur usurpation du pouvoir. En tout cas, guerre ou pas guerre, le problème du nord malien est loin d’être fini.
Et, en Mauritanie, on est maintenant sommés de trouver une solution à moindre cout pour notre pays. Car, malheureusement, cout il y en aura certainement pour tout le monde.
Damas et la malédiction omeyyade
Libérer Damas de ses démons n’est pas une mince affaire. Car, on le sait depuis longtemps, le diable du despotisme y règne depuis que Yazid y a trouvé sa capitale de prédilection et jusqu’à nos jours.
C’est donc une bataille historique qui fait rage aujourd’hui en Syrie. De son issu dépendra l’avenir de ce despotisme maquillé par la coloration verte de l’islam que les Omeyades y ont instauré. Et qui fait que, aujourd’hui encore, dans presque chaque pays musulman, il y a un palais omeyade érigé par le Yazid local. Il faut être conscient de cet enjeu-ci de la blessure béante infligée au peuple syrien.
En tout cas, le Yazid du moment, lui, en est bien conscience. Prenant exemple sur Abdel Malik- et, surtout, sur son lieutenant El Hadjdj- il bombarde quotidiennement, en effet, les mosquées et les maisons du Cham.