Bloc-notes: coffrez-les tous, le peuple reconnaîtra ses voleurs.
Depuis peu j'entends, ou je lis, ici ou là, venant de gens réfléchis, parfois pas, des réflexions sceptiques sur les arrestations et les limogeages en cours en Mauritanie. Ces sceptiques avancent un principe, particulièrement, respectable en soi, celui de la présomption d'innocence. Seulement, en Mauritanie, et quand il s'agit de la chose publique, ce principe-là s'applique à l'envers. Autrement dit, la présomption de la culpabilité. Et pour cause, tout fonctionnaire de l'état, grand ou petit, doit, d'abord, montrer son honnêteté avant qu'il soit considéré comme tel. Malheureusement, la règle est que nos fonctionnaires ne le sont pas. Peut-être qu'il y a des exceptions, je n'en connais pas personnellement, mais je n'en nie pas, pour autant. De la même façon que je ne nie pas, non plus, l'existence des extraterrestres. Car, en Mauritanie, les citoyens se constituent uniquement de corrupteurs et corrompus. Et, légalement, les deux méritent la prison. On est, en effet, l'un des rares pays dans le monde ou quand vous jetiez une pierre, elle va tomber sur un corrompu ou un corrupteur. Et ce où vous la jetiez : école, collège, lycée, université, caserne, hôpital, administration, mosquée, conseil des ministres, etc etc. Bref, chez nous, soupçonnez qui vous voulez, quand vous voulez, si vous ne savez pas que-est-ce qu'il a volé, lui, au contraire, il le sait. Moralement, et en partant du principe-tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens- moi je dis : coffrez-les tous, le peuple, lui, reconnaîtra ses voleurs.
République bananière, sans bananiers.
La France était une république fondée sur le droit, le mérite et des valeurs humaines extrêmement louables. Valeurs auxquelles elle n'était, certes, pas, toujours, fidèle. Mais les intentions primaient, dit-on, sur les actions. Et il est venu, lui, Nicolas Sarkozy. Depuis racisme, xénophobie, choc des civilisations et néo-conservatisme sont devenus les devises officielles de sa France. Avec lui la médiocrité s'est hissée, d'un coup, au sommet de l'état. Clanisme et favoritisme, ont fait leur rentrée dans la haute administration française. Chaque idéologie à son terreau. Le sionisme a les affaires étrangères et européennes. L'intolérance et la xénophobie ont l'intérieure. Le choc des civilisations a la primature. Et j'en passe. L'ironie de l'histoire est que cet homme, soucieux de nous faire rentrer, nous africains, dans l'histoire, semble tout faire pour en faire sortir son pays. La nomination de son fils, très jeune en âge, et plutôt médiocre de formation, à un poste de haute responsabilité en est la parfaite preuve. Le comble, quand même, pour une république, est d'être bananiere sans avoir sur son sol des bananiers.
République bananière, sans bananiers.
La France était une république fondée sur le droit, le mérite et des valeurs humaines extrêmement louables. Valeurs auxquelles elle n'était, certes, pas, toujours, fidèle. Mais les intentions primaient, dit-on, sur les actions. Et il est venu, lui, Nicolas Sarkozy. Depuis racisme, xénophobie, choc des civilisations et néo-conservatisme sont devenus les devises officielles de sa France. Avec lui la médiocrité s'est hissée, d'un coup, au sommet de l'état. Clanisme et favoritisme, ont fait leur rentrée dans la haute administration française. Chaque idéologie à son terreau. Le sionisme a les affaires étrangères et européennes. L'intolérance et la xénophobie ont l'intérieure. Le choc des civilisations a la primature. Et j'en passe. L'ironie de l'histoire est que cet homme, soucieux de nous faire rentrer, nous africains, dans l'histoire, semble tout faire pour en faire sortir son pays. La nomination de son fils, très jeune en âge, et plutôt médiocre de formation, à un poste de haute responsabilité en est la parfaite preuve. Le comble, quand même, pour une république, est d'être bananiere sans avoir sur son sol des bananiers.