Mauritanie : Six mois pour vivre !

Publié le par Bien Faisant

 Le bateau  Mauritanie n’est pas arrivé  à bon port. Et,   pire encore, les six prochains  mois vont être cruciaux  pour savoir,  d’abord,  si un port est à  l’Horizon. Et, ensuite, commencer la manouvre,  réputée très difficile, pour y accéder.  Vous l’avez compris, par le port je sous-entends une solution de compromis  vers laquelle les intéressés (Militaires, Front, Partis politiques, société-civile) convergeront comme des bateaux vers un phare dans une mère agitée.  Quant à la manouvre elle représente l’émergence d’un homme,  ou un parti,  qui guidera le Pays vers cette solution. Et, malheureusement, les deux ne vont pas toujours de pair. On peut bien, en effet,  penser  une solution de compromis, sans trouver l’homme qui nous guidera vers  son aboutissement. Et, Inversement, on peut bien aussi trouver les hommes aptes à mener le pays sans pour autant arriver à concevoir  une  solution de sortie.

Ce  rythme,  à  deux temps, qui rend notre cas plus difficile qu’à  l’accoutumée  est, aussi,  limité dans  le temps.  Il ne peut dépasser, en effet,  les six mois prochains.  Car, d’après des sources  bien informées, les effets de l’impasse politique  commenceront  à  être,  durement,  ressentis, sur tous les niveaux en Mauritanie, à  partir du mois de  Juin prochain. Des effets qui ont déjà  commencé en réalité particulièrement  par un manque accru en devise internationale  et  un scepticisme des partenaires économiques poussant, même,  certains au départ.

S’il est bien connu que les affaires n’aiment pas les incertitudes et les instabilités politiques, c’est d’en   plus vrai en  cette  période de crise internationale. Les cas, très académiques, de la Thaïlande ou plus proche de nous du Zimbabwe  ne peuvent  que nous alerter sur l’urgence de la situation.

Devant  ce sombre tableau de la situation en Mauritanie, une note d’espoir s’impose.  Et elle est dans le consensus,   aussi bien national qu’international,  autour de  ce constat.   Espérons alors que tout le monde fera bon usage de ce constat alarmant. Six mois donc pour que le bateau Mauritanie évite un  naufrage catastrophique pour tout le monde surtout que sur ce bateau personne, je dis bien personne, n’a un gilet de sauvetage. .

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