Obama, le maitre que nous ne voudrions pas avoir
Tout le faste impérial habituel fut de la partie pour accueillir le nouveau maitre du monde. Les honneurs militaires, les honneurs civils ainsi qu’un raz de marrée humaine déchainé au passage du cortège du nouveau président, le 44 eme, des États-Unis d’Amérique.
Les hommes croient ce qu’ils désirent, disait un autre, et pas le moindre, maitre du monde, Jules César. Et ces hommes la désirent, plus que tout au monde, que celui-ci soit le bon. Et ils ont fini par y croire. Il faut dire que le nouveau Jedi de l’empire, le béni de son surnom, est très attendu après une décennie calamiteuse de l’histoire mondiale. De l’Amérique a l’Asie, en passant par l’Afrique et l’Europe, tout le monde attend quelque chose de particulier. Cependant il faut savoir rester mesuré. Les sourires et les discours de bonne intention tenus n’ont, en aucun moment, pris en considération les larmes des enfants palestiniens. C es enfants qui furent déchiquetés par les avions et les bombes américaines.
Et pour cause du vice président, Biden, au chef du cabinet Emanuel, de nationalité israélienne, l’entourage d’Obama est infesté par la nébuleuse sioniste américaine. La pire dans le genre.
La nouvelle équipe s’est, même, montrée plus royaliste que le roi en proposant a Israël de prendre pour capitale Jérusalem. Seulement Jérusalem ne lui appartient pas et elle a, de surcroît, un Dieu qui saura la défendre.
En Mauritanie, cette passation de pouvoir est regardée, de deux camps, avec un mélange de crainte et d’espoir. Un camp craint que la pression que l’administration Bush a effectuée sur les militaires s’estompe avec le nouveau printemps de Washington qui accompagne le président Obama. Et c’est exactement cela qui fait l’espoir des militaires et leurs alliés civils. Il est clair que le gel des relations avec Israël ne sera pas vu de bon œil par les nouveaux locataires de la maison blanche, n’empêche qu’elle fait l’unanimité au sein du peuple mauritanien. Ce qui a, démocratiquement parlant, le mérite d’être respecté.
Enfin le président Obama a dit aujourd’hui que son Amérique sera avec les persécutés, femmes et enfants, dans le monde. Espérons que les palestiniens ne seront pas, une fois de plus, exclus de cette miséricorde hautement clamée. Et qu’il sera, comme disait Hugo, le maitre qu’il voudra bien avoir.