Invasion de l'Europe : Les Barbares sont déjà parmi nous.

Publié le par Cide

Ah les Germains! Ces nobles peuplades, farouches et souveraines qui ne se reconnaissent que dans leurs lois et leurs coutumes. Imbattables guerriers, ils ont cependant du cœur pour les amis. Et, cela va sans dire, des épaules pour les ennemis.

Pour longtemps, les Français, leurs cousins, ont tenté de tenir leur cadence germanique, haute en rythme et en réalisation. Bien que les uns pragmatiques et taiseux et les autres baveux et désordonnés. Et ce pragmatisme allemand vogua de succès en succès tandis que la baveuse vague droit de l'hommiste française a fini, elle, par s'écraser sur le mur du Front national, érigé pour les circonstances en premier parti de France. Quelle fin tragique !

Aujourd’hui après son unification et son leadership de l'Union européenne, l'Allemagne montre pour ceux qui en doutaient encore qu'elle n'est pas seulement le socle fondateur de l'Europe.

Mais que, dans l'Europe, au-delà de l'Allemagne, il n'y a plus rien.

Et ceci tant humainement que moralement ou éthiquement qu'économiquement.

Pas mieux alors que l’œil neuf ou neutre pour en juger.

Justement les réfugiés immigrants, en voyageurs avisés, en ont de l’œil. Ils n'en ont d'ailleurs rien d'autre.

En vérité ils sont bien placés pour connaître le Bien, ceux qui fuient le Mal. Et ils semblent unanimes que ce Bien-là est à chercher chez les Germains qu'ils soient Allemands ou Autrichiens.

En fait au fond des cales de leur bateau de fortune, risquant à tout moment l'asphyxie et la noyade, ces hommes et femmes déracinés violemment et irrémédiablement enlevés à l’affection des leurs serrent très fort contre eux leurs enfants pour leur donner du courage et d'espoir tout en murmurant tremblotant à leur oreille : courage, demain nous serons chez les Germains.

Nous contournerons la Grèce, la Serbie, la Hongrie, la Pologne et la France pour aller en Allemagne, en Suède ou en Autruche. De tout ce demi-milliard d'individus, seul son quart germain apporte secours et assistance en somme.

Voilà, ma foi, une consécration suprême et une médaille d'honneur qui fera rager de jalousie tous les prétendants aux gloires. Si prétendants, y en a encore.

Certainement pas en tout cas ces braves peuplades d'Europe centrale qui, tels les Hongrois ou les Polonais, n'ont rien fourni à l’Humanité sur deux mille ans, exception faite de Dracula, Sarkozy ou Finkielkraut.

Autant dire des peuples historiquement inhospitaliers et humainement stériles bien qu’éternellement tirés par ces braves Germains qui, en bons ferrailleurs, savent mieux que quiconque tracter leurs boulets.

Et la France, dans tout cela ? Eh bien elle est barbarisée et déshumanisée par les ressortissants de ces mêmes peuples d'Europe centrale qui, au bout des semelles de leurs souliers, ont rapporté et imposé en France leurs us et coutumes xénophobes.

En effet de la Roumanie, Coupé ramènera l'inhospitalité et le mercantilisme. De la Hongrie, Sarkozy choisira lui le bellicisme et l'outrance. De la Pologne, Finkielkraut, opta pour la haine crasse et scélérate.

Et c'est ainsi que la France, jadis brillante et universaliste, n'est plus qu'une très sombre ombre de ce qu'elle fut qui, à travers laquelle, on a du mal à entrevoir la forme originelle. C'est que les éternels barbares s'en sont accaparés depuis longtemps et façonnent désormais à leur hideuse image en contre partie de l'exaltation de leur blancheur pale et humainement anémique.

Le tout est synthétisé par l'insignifiance humaine et culturelle d'un Eric Zemmour en sous marin d'Israël et son sionisme va-t-en guerre suicidaire.

Et bien sur l'immigration y est pour beaucoup. En fait la vague universaliste et humaniste apportée hier de sa Suisse natale par un aimant Rousseau lumineux et moralisateur s'est écrasée aujourd’hui sur le belliqueux chauvinisme tribal d'un Polonais haineux et obsessionnel, Finkielkraut. Et pour cause, une immigration chassant une autre, la première est celle qui a écrit le « Contrat social » tandis que la dernière est justement celle qui l'a déchiré et piétiné sous ses pieds.

Inutile donc de scruter les horizons ou les mers pour voir venir les barbares. Car en vérité de l’Académie jusqu'aux partis politiques en passant par les médias et la société civile, les barbares se sont emparés des commandes de la France et la mènent sans répit aucun vers la catastrophe.

Reste juste sa mise à mort à laquelle s’attelle depuis peu Marine Le Pen avec beaucoup de maestria. Les images de ces migrants entassés à Calais à la sortie de la France pour aller en Angleterre ou en Allemagne en est une alerte on ne peut plus explicite.

Comme celle émise jadis par les larmoyantes cigognes de laYougoslavie qui, deux mois avant le début de sa meurtrière guerre destructrice, ont modifié pour la première fois leur parcours migratoire contournant ainsi sur leur chemin des villes escales comme Sarajevo, Vukovar et Srebrenica. Et ce n'est pas par hasard. Au contraire, c'est que, oiseau ou humain, le migrant à de l’œil et il voit de loin le mal venir. Qu'ont-ils vu au juste ceux de Calais ? That is the question.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article